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métamorphose des stocks de matières

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La mode durable intègre progressivement dans sa chaîne de production, des matières premières déjà existantes en privilégiant, la réduction des déchets, le ré-emploi ou encore recyclage. Mais avec le surcyclage, nouvelle tendance émergente de l’économie circulaire, je vais encore plus loin dans la démarche. Faire du neuf avec des matières dormantes en y ajoutant une plus-value esthétique : quand surclasser devient classe!
Ma production de pièces se veut confidentielle, sans modifier les propriétés de composition d’origine de la matière, naissent des pièces de qualité, neuves, des vêtements surcyclés qui se déclinent en collections éthiques et audacieuses, principalement articulées autour de petites séries ou de pièces uniques.
Dans une démarche stylistique classique, le créateur imagine le vêtement, puis s’enquiert de la matière nécessaire à sa réalisation. Travailler le surcyclage demande une plus grande adaptabilité car l’imagination ne se développe qu’autour du stock de matières récupérées. Parfois, j’achète un rouleau issu d’un rebus de la haute couture pour sa qualité, sans avoir l’idée de son utilisation. À l’atelier je fais des tests d’impression, de lavage, puis j’essaye d’assortir le tissu avec d’autres matières afin de créer les modèles qui vont être ensuite coupés et ennoblis. Veste, robe, manteau, pantalon, pull, jupe, gilet, accessoire, sont dessinés et réalisés en fonction de l’épaisseur de la matière, sa fluidité, sa composition… C’est une méthode qui se veut propre, responsable, éthique : elle n’engendre ni surproduction vestimentaire, ni gaspillage textile.

2 réflexions au sujet de « métamorphose des stocks de matières »

  1. Bravo pour ce respect écologique et la force de travail pour s’adapter !

    1. Merci beaucoup, cela demande plus de réflexion et de temps mais avons nous le choix face aux années qui s’annoncent ? Je reste persuadée que chaque petit geste et chaque prise de conscience nous rend plus responsables face à l’irresponsablité des grandes entreprises.

Répondre à CASTAGNA AnneAnnuler la réponse.